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 Sarkozy veut s'attaquer à la "crise politique" de

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le_simple
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Sarkozy veut s'attaquer à la "crise politique" de Empty
MessageSujet: Sarkozy veut s'attaquer à la "crise politique" de   Sarkozy veut s'attaquer à la "crise politique" de Icon_minitimeMar 13 Nov 2007, 19:58

Nicolas Sarkozy a affiché à Strasbourg son intention de s'attaquer à la "crise morale et politique" de l'Europe lors de la présidence française de l'Union européenne prévue au second semestre 2008.

"Le traité simplifié résout la crise institutionnelle. Il ne résout pas la crise morale et politique de l'Europe", a affirmé le président français devant les députés européens.

"Il permet à l'Europe de décider et d'agir, mais il ne dit pas dans quels buts, avec quelles finalités", a-t-il ajouté.

S'exprimant pour la première fois devant le parlement européen, il a invité des parlementaires à ne pas oublier la signification des "non" français et néerlandais, en 2005, au projet de constitution européenne.

"Des millions d'hommes et de femmes en Europe s'étaient mis à désespérer de l'Europe parce qu'ils avaient le sentiment que l'Europe ne les protégeait plus assez, que l'Europe était devenue indifférente aux difficultés de leur vie", a-t-il affirmé.

En énumérant les questions qu'il veut voir débattues "sans tabou" entre les Vingt-Sept, Nicolas Sarkozy a souligné la nécessité d'une politique économique restée jusqu'ici l'apanage de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne.

"Dans une démocratie, il faut pouvoir débattre de tout : de la politique monétaire, de la politique budgétaire, de la politique commerciale, de la politique industrielle, de la politique fiscale", a-t-il dit.

"Dans une démocratie nulle indépendance ne peut se confondre avec une irresponsabilité totale", a-t-il ajouté dans une claire allusion à la BCE qu'il n'a pas citée.

Le président français, qui avait évité la veille à Berlin d'évoquer ce sujet sensible pour les Allemands, a prôné une "politique des changes" et une "politique industrielle" européennes, à l'instar de celles menées dans "d'autres régions du monde".

"Si nous ne voulons pas qu'un jour les peuples, exaspérés d'être victimes de la concurrence déloyale et des dumpings, réclament de nouveau le protectionnisme et la fermeture, nous devons être capables de débattre de ce que pourrait être une véritable préférence communautaire", a-t-il insisté.

IDENTITÉS NATIONALES

Il a également estimé qu'il fallait "pouvoir débattre de l'identité européenne et des identités nationales.

"Il faut pouvoir discuter de la manière dont l'Europe protège les identités nationales qui sont la plus grande richesse de l'Europe", a affirmé le président français.

Il n'est pas revenu en revanche sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne à laquelle il est opposé, contre la majorité des partenaires de la France.

La question avait été évoquée lors d'une réunion de plus d'une heure entre le président français et la conférence des présidents à laquelle participent le président du parlement et ceux des groupes parlementaires.

Nicolas Sarkozy a répété son accord pour l'ouverture avec Ankara des trente chapitres de négociation compatibles avec un partenariat renforcé, auquel il est favorable, mais son refus de l'ouverture des cinq chapitres ouvrant sur une adhésion, selon son entourage.

Le président du groupe socialiste, l'Allemand Martin Schulz, s'est interrogé sur la compatibilité de cette position avec celle du Conseil européen.

"Le fait de négocier avec la Turquie en vue de son adhésion donne un important message à tout le monde musulman. Mettre fin brutalement à ces pourparlers sous la présidence française constituerait un recul désastreux", a-t-il regretté dans un communiqué.

Nicolas Sarkozy a écourté sa visite à Strasbourg en raison de la situation sociale en France avec la perspective d'une grève reconductible dans les transports à partir de mardi soir.

Avare de déclarations à ce sujet, il a néanmoins lancé à la fin de son discours un appel à soutenir ses réformes, à un moment où Paris est critiqué par Bruxelles pour le maintien d'un niveau élevé de déficit budgétaire.

"Ces réformes, il n'est pas de l'intérêt de l'Europe qu'elles échouent parce que c'est grâce à ces réformes que la France assainira ses finances publiques et que la France respectera ses engagements", a-t-il ajouté.

Interrogé par des journalistes sur les grèves, à l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a récusé l'idée que ce soit un "test" pour sa volonté de réforme.

"Ce n'est pas un test. Il y a des réformes qui ont été faites partout ailleurs en Europe. Ces réformes, j'ai été élu pour les mettre en oeuvre. Je le fais avec détermination, avec sang froid et avec ouverture", a-t-il dit.
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